Droit de réponse envoyé au magazine Casus Belli et à son éditeur Black Book Editions
Monsieur le Directeur de la publication,
C’est avec consternation qu’Agate Editions et ses collaborateurs ont lu l’article « Tous les coups sont-ils permis ? » publié sur votre site internet Casus-belli-mag.fr le 2 février 2016 et relayé sur vos réseaux sociaux. Plusieurs passages de cet article contiennent de fausses informations et des accusations qui mettent gravement en cause notre maison d’édition.
Par conséquent, en application de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004, Agate Editions souhaite exercer son droit de réponse. Nous vous demandons d’insérer sur votre site internet, en respectant sa mise en forme et aux même modalités que votre article (en page d’accueil dans un bandeau au fond noir avec un lien vers l’article reproduisant notre droit de réponse) le texte suivant :
- -
« Votre article « Tous les coups sont-ils permis ? » daté du 2 février 2016, signé par David B., directeur de publication du magazine Casus Belli, Damien C. et « Tête brulée », secrétaire de rédaction de Casus belli, contient de nombreuses informations fausses et des accusations qui mettent gravement en cause notre maison d’édition. Il serait trop long de reprendre en détail l’ensemble de votre article : ce droit de réponse vise à corriger les quatre points les plus préjudiciables :
1/ Les auteurs de l’article « Tous les coups sont-ils permis ? » écrivent : « Trois jours passent. Agate annonce le samedi matin leur projet et son lancement imminent. […] pourquoi Agate ne nous a pas contacté AVANT leur annonce publique du dimanche ? »
Ces informations sont fausses. Vous avez été contacté par Nelyhann, un membre de notre équipe éditoriale, vendredi 15 janvier à 22 heures qui vous a écrit : « J'ai lu votre annonce pour DD5 : Agate travaille aussi depuis un moment là-dessus. […] Nous allons lancer un CF très prochainement sur un projet basé sur la SRD, c'est même imminent ! Le projet est en validation chez Ulule. Comme vous lancez lundi, ça me paraissait normal de vous prévenir. » Damien Coltice, l’un des signataires de l’article « Tous les coups sont-ils permis ? », a répondu le même jour, moins d’une heure après : « J'apprécie beaucoup que tu nous préviennes. On ne savait pas que vous bossiez sur un truc ! »
C’est avec consternation qu’Agate Editions et ses collaborateurs ont lu l’article « Tous les coups sont-ils permis ? » publié sur votre site internet Casus-belli-mag.fr le 2 février 2016 et relayé sur vos réseaux sociaux. Plusieurs passages de cet article contiennent de fausses informations et des accusations qui mettent gravement en cause notre maison d’édition.
Par conséquent, en application de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004, Agate Editions souhaite exercer son droit de réponse. Nous vous demandons d’insérer sur votre site internet, en respectant sa mise en forme et aux même modalités que votre article (en page d’accueil dans un bandeau au fond noir avec un lien vers l’article reproduisant notre droit de réponse) le texte suivant :
- -
« Votre article « Tous les coups sont-ils permis ? » daté du 2 février 2016, signé par David B., directeur de publication du magazine Casus Belli, Damien C. et « Tête brulée », secrétaire de rédaction de Casus belli, contient de nombreuses informations fausses et des accusations qui mettent gravement en cause notre maison d’édition. Il serait trop long de reprendre en détail l’ensemble de votre article : ce droit de réponse vise à corriger les quatre points les plus préjudiciables :
1/ Les auteurs de l’article « Tous les coups sont-ils permis ? » écrivent : « Trois jours passent. Agate annonce le samedi matin leur projet et son lancement imminent. […] pourquoi Agate ne nous a pas contacté AVANT leur annonce publique du dimanche ? »
Ces informations sont fausses. Vous avez été contacté par Nelyhann, un membre de notre équipe éditoriale, vendredi 15 janvier à 22 heures qui vous a écrit : « J'ai lu votre annonce pour DD5 : Agate travaille aussi depuis un moment là-dessus. […] Nous allons lancer un CF très prochainement sur un projet basé sur la SRD, c'est même imminent ! Le projet est en validation chez Ulule. Comme vous lancez lundi, ça me paraissait normal de vous prévenir. » Damien Coltice, l’un des signataires de l’article « Tous les coups sont-ils permis ? », a répondu le même jour, moins d’une heure après : « J'apprécie beaucoup que tu nous préviennes. On ne savait pas que vous bossiez sur un truc ! »
2/ Un autre passage de votre article nécessite d’être corrigé. Vous écrivez textuellement : « Après l’annonce que notre traduction serait disponible à tous les éditeurs et que ces derniers peuvent participer s’ils le souhaitent (nous avions annoncé donner l’intégralité de ces sommes à nos traducteurs), Agate, toujours soucieux d’avoir le beau rôle en toutes circonstances, communique déjà publiquement dans les commentaires de son projet sur le thème : « nous discutons d’un partenariat avec BBE pour participer à la traduction ». Ce qui est faux sur la forme. Il n’a jamais été question d’un partenariat mais d’une mise à disposition pour tout le monde. »
Ces déclarations déforment la réalité et omettent de mentionner certaines informations. Notre maison vous a proposé un partenariat : produire un scénario en coédition (illustration par notre équipe et texte par la vôtre) qui serait offert à l’ensemble des souscripteurs des deux campagnes si un palier de financement commun était atteint. Vous avez clairement refusé cette proposition dans un email daté du 28 janvier 2016. Cependant, ce refus ne fait par pour autant de nous des menteurs quand nous avons pu dire que nous discutions avec vous d'un partenariat possible. Nous faisions référence à cette proposition de coédition qui n’est pas mentionnée dans votre article.
3/ Ensuite, vous affirmez textuellement : « Et sur le fond, accrochez-vous : Agate demande à la communauté 10 000€ pour une traduction, mais en privé... ils nous proposent 5 fois moins ! ».
Ces déclarations présentent les faits de manière déformée et ne sont pas cohérentes avec vos précédentes déclarations. En effet, dans votre article du 18 janvier, vous déclarez : « notre traduction du SRD est disponible gratuitement pour leur projet. Mais notre train est déjà lancé et fonce à grande vitesse ! Pour autant, comme le métier de traducteur de JdR n'est pas facile tous les jours, nous invitons les éditeurs qui souhaiteraient utiliser notre traduction du DRS de Donj'5 à proposer s'ils le souhaitent, une petite rémunération même symbolique - à la mesure de leurs moyens en fait - qui sera directement et intégralement reversée à nos traducteurs. »
Ainsi, il n’a jamais été question de vous proposer « cinq fois moins ». Nous avons souhaité soutenir votre proposition du 18 janvier qui est conforme à nos valeurs : une traduction du SRD disponible pour tous et une meilleure rémunération des intervenants contribuant à la création des livres. Notre proposition d'un bonus de 2000 Euros à destination de vos traducteurs s'inscrivait dans ce cadre. Afin d’encadrer cet usage de votre traduction, nous avons demandé la signature d’un contrat. Dans un email daté du 28 janvier 2016, vous avez finalement refusé catégoriquement nos propositions qui étaient pourtant en adéquation avec votre communication publique et dans le respect des droits d’auteur.
4/ Enfin, vous affirmez : « Agate a dépassé les bornes en proposant à au moins cinq collaborateurs de la rédaction de Casus Belli, censés travailler pour Héros & Dragons, de travailler sur des textes pour leur projet, pour 3 à 4 fois le prix du marché ! Et ce, bien entendu, sans prévenir leur « partenaire » qui leur offre gratuitement sa traduction. Résumons : les gentils d’Agate utilisent les 10 000€ économisés grâce à la traduction de Héros & Dragons pour débaucher des auteurs qui travaillent sur Héros & Dragons ! Scandaleux ! C’est une chose de vouloir faire avancer son projet à tout prix. C’en est une autre de siphonner celui des autres. Jusqu'à aujourd'hui, aucun membre de la rédaction Casus n'a accepté l'offre. »
Ces allégations sont infondées et mettent une nouvelle fois gravement en cause notre maison d'édition. Il est nécessaire de corriger les contrevérités contenues dans ce passage de votre article.
La gamme DRAGONS sera structurée autour de trois livres de base : le manuel du joueur, le guide du meneur et le bestiaire. Ils seront assortis de « modules », c'est-à-dire de scénarios autonomes écrits chacun par un auteur différent. Nous avons souhaité faire appel à des auteurs dont nous admirons le travail ou avec qui nous travaillons déjà sur d'autres projets. À notre connaissance, aucun n’est employé par Casus Belli ni n’a de contrat d’exclusivité qui le lie à ce magazine. Enfin, votre accusation de débaucher votre équipe sur Héros & Dragons est totalement infondée : nous en ignorons la composition puisqu’elle n’a jamais été rendue publique. Sans annonce publique décrivant l'équipe prévue pour votre projet, il est impossible pour un tiers, ici Agate, de savoir quel freelance s'était engagé à travailler sur Héros & Dragons.
Depuis plusieurs années, Agate Editions œuvre pour que les créatifs bénéficient des meilleures rémunérations possibles. Le financement participatif est pour nous le meilleur moyen à l'heure actuelle de proposer aux auteurs des avances sur droit que nous estimons raisonnables. Nous avons proposé initialement au moins 1000 Euros d’avance sur droit aux auteurs contactés pour écrire un scénario d’une vingtaine de pages. Nous vous invitons à suivre notre exemple au lieu de nous le reprocher. »
- -
Nous vous remercions d’accuser réception du présent e-mail et de confirmer que votre site internet Casus-belli-mag.fr fait le nécessaire pour publier notre droit de réponse dans les délais et les conditions prévues par la loi.
Cordialement,
Agate Editions
Cordialement,
Agate Editions